Le chorégraphe propose une version contemporaine de Carmen. Aux personnages traditionnels de cette œuvre, s'ajoute la conscience de Carmen (rôle masculin). Elle est là pour lui rappeler que la passion est dangereuse, mais ne la juge pas dans ses choix. Carmen (rôle féminin), frivole et séductrice, amoureuse de Don José (rôle masculin), et du toréador (rôle féminin), se débat avec sa conscience. Carmen est une amoureuse sans restriction qui assume ses différentes passions.
Le tourment est un état émotionnel que chacun connait ou a connu, il résulte souvent de la peur de l’inconnu ou de l’inatteignable.
Dans la société actuelle, nous érigeons des « murs » afin de nous protéger. Cette protection physique et mentale nous coupe du monde et nous éloigne de l’Autre. En faisant tomber ce mur, nous sommes en mesure de faire le premier pas... En acceptant autrui, nous apprenons à nous accepter nous-même. Pour 1 danseur et 1 danseuse.
Paradis éphémères est une pièce qui parle de nos relations aux produits psychotropes. Qu’est-ce que la prise de drogue peut révéler ? Douce ou dure, la drogue peut être « révélatrice de l’esprit ». « Une révélation sans révélation », qui témoigne de nos changements d’états psychologiques (euphorie, mal-être, montée, descente, dépression, lucidité, folie). Il s’agit de reconsidérer le caractère pathologique dû à la prise de drogue.
La pièce ne se veut pas comme une narration mais évoque des symboles, notamment à travers la présence de pommes: allégorie du pêché de connaissance ou de luxure. C'est pourquoi une partie de la chorégraphie est dédiée à l'aspect luxurieux de la tentation: le serpent ne va pas tenter Eve par le biais du fruit interdit, mais par sa propre présence.
« Prendre l’habitude de cueillir aussitôt qu’elle se forme l’idée pour ne plus la laisser mûrir trop longtemps sur la branche… La pièce se déroule autour de deux bancs, où les danseurs se rencontrent, vont rompre avec leur solitude ou vont se retrouver dans des situations de quiproquos. Comme une passerelle où l’on se croise, s’effleure; où l’on court et parfois s’arrête, ces deux bancs sont une corde invisible entre les différents personnages de cette pièce. »
Le miroir n'est pas son allié, l'image qu'il lui renvoie n'est pas toujours celle qu'elle voudrait.
Cette pièce explore la complexité et l'ambiguïté des relations entre deux individus.
Dans cette pièce le chorégraphe fait le parallèle entre le vide physique et le vide psychologique, et comment un support extérieur peut altérer ce vide. Comme les atomes en continuel mouvement, en collision incessante dans un vide infini, nous prenons conscience du vide physique ou psychologique dans lequel nous vivons.
Comment un courant électrostatique entraine fonctions et disfonctions.
L’apparence corporelle répond à une mise en scène par l’acteur touchant la manière de se présenter et de se représenter. Dans cette pièce, le chorégraphe met en scène 5 femmes, qui à travers divers tabeaux, se livrent à corps perdus
Les bancs devant la mosquée bleue forment un alignement, un labyrinthe, un esoace vide que nous avons rempli de nos mots, de nos corps.
Dans le hall d’une gare, sur un banc je me suis endormie. Tu es venue me tendre la main. Nous avons ri. Je me suis arrêtée seule avec moi. Après tant d'années, je t'ai retrouvé. Juste ce banc pour refuge, pour amour et pour haine.
Une bande de copains sur un banc après une nuit de fête.
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